Ces films de notre enfance...

15:37:00

Bien le bonjour, Aujourd'hui nous vous présentons un article 100% cinéma. J'insiste sur le NOUS, car c'est ici un article collectif où chacun a re-regardé un film de son enfance et donné son avis. Nous sommes donc 4 à avoir joué le jeu de retomber en enfance (Kalmine, Sourpepper, Marie et Moustache). Nous avons aussi pris soin de selectionner des films un peu moins connu pour, peut être vous donner envie de vous replonger dans vos vieilles VHS et vous donner envie de les voir !

Hook ou la revanche du capitaine Crochet (Hook)

Aventure, fantastique et comédie - de Steven Spielberg - 2h24 - 1991
Peter Banning, ou Peter Pan, est un avocat d'affaires qui a tout oublié de ses merveilleuses aventures. Le capitaine Crochet, lui, n'a pas oublié.
Synopsis de Sens Critique.com
Ce que le film m'a laissé comme souvenir
Je me rappelle que ce film, c'est le rêve de tout enfant : une île fantastique, de l'aventure, des sirènes, des fées, des gâteaux qui apparaissent quand on y pense, bref, Neverland, le pays imaginaire quoi ;) Et ce qui fait particulièrement la magie du film, ce sont les musiques. Merci John Williams. En quelques notes, il arrive à vous faire ressentir des sensations des variées : joie, tristesse, amusement, peur...

Ce que j'en ai pensé en le revoyant
Je n'ai pas revu ce film très récemment, mais je peux vous dire que je l'ai vu un bon paquet de fois et ce tout au long de mon enfance, adolescence et maintenant à l'âge adulte. Et à chaque fois, je ressens les mêmes impressions. Toujours les yeux pleins d'étoiles, je me retrouve plongée dans un autre monde, je m'évade. Et à mes yeux, ce film fait partie de ceux qui ne vieilliront jamais, surement parce que quand je le vois, je retourne dans mon enfance... :)
Signé Kalmine, la casserole sans poignée
Qui veut la peau de Roger Rabbit (Who Framed Roger Rabbit)



Animation, comédie, policier et famille - de Robert Zemeckis - 1h44 - 1988
L'action se passe à Los Angeles, en 1947; dans un univers où les Toons (personnages de dessins animés) ne sont pas de simples dessins mais des personnes réelles extravagantes. Ils habitent à Toonville, une zone adjacente à Hollywood, et se déplacent régulièrement chez les humains pour tourner des dessins animés. Roger Rabbit, un lapin acteur et héros de dessins animés des Maroon Cartoons, est accusé du meurtre du producteur Marvin Acme, inventeur délirant et directeur de l'ACME. Il se serait vengé d'une « infidélité » de sa femme, Jessica Rabbit. Poursuivi par les Fouines, agents du juge DeMort, il se précipite chez Eddy Valiant qui était le détective officiel des Toons, avant que son frère ne soit assassiné par l'un d'eux.
Ce que le film m'a laissé comme souvenir
En fait je me souvenais surtout des images du film et des toons présents que je m'amusais à reconnaître. Petite je n'étais pas trop princesse Disney. Par contre j'adorais regarder « Ça Cartoon » les dimanches soir sur Canal+ avec Buggs Bunny, Daffy Duck, Bip Bip et Coyote ou Pépé le Putois et toute la clique. Quant aux Disney, les rares que j'avais vu étaient Dumbo, Bambi, Alice au pays des Merveilles et Robin des Bois. Je me souviens d'un film très coloré dont ce passage où ils se rendent dans Toonville (sérieusement c'est la crise d'épilepsie assurée en 10 secondes). Le méchant (joué par l'excellent Doc de Retour vers le futur) me faisait peur avec sa trompette qui tue les toons. Je me souviens surtout d'un film très drôle. Je me tordais de rire devant Roger Rabbit et j'étais en admiration devant Jessica que je trouvais "trop belle".
Ce que j'en ai pensé en le revoyant
Que l'idée de réunir les meilleurs personnages des différents studios d'animation tel que Warner Bros, Disney et cie dans un seul et même film est WTF mais absolument géniale ! Tout d'abord, j'ai été scotchée par l’incrustation des animations dans le film. J'ai essayé de chercher la moindre faille puis j'ai vite laissé tomber. La technique est superbement maîtrisée. Évidemment, j'ai beaucoup plus été plongée dans cet univers qui rappelle les films noirs des années 40/50 alors que petite cela m'échappait complètement. L'innocence de l'enfance en prend un coup aussi. J'ai enfin réellement compris pourquoi Roger pleurait quand sa femme ne voulait plus faire "picoti picota" avec lui mais le faisait avec un autre homme ; quand j'étais petite, je pensais que picoti picota n'était qu'un jeu. Quant à Jessica, elle est passée de "trop belle" à "trop sexy". Mais comme elle nous l'explique, elle n'est pas mauvaise, on l'a juste dessinée comme ça. Quant à l'humour, je crois que je suis encore plus réceptive. Le bébé qui fume le cigare et qui matte chaque femme qui croise, les répliques, tous les détails ou clin d’œil que je ne relevais pas. L'univers de ce film est déjanté. Jusqu'au titre même (aviez-vous déjà relevé la jolie contre-pétrie ?). C'est dommage qu'on ne refasse plus ce genre de film aujourd'hui. Les dessins animés de maintenant sont beaucoup trop aseptisés.
Pour résumer, les enfants sont heureux de retrouver leurs personnages préférés tandis que les adultes se concentreront sur l'enquête.
Signé Sourpepper, la casserole rouillée
Peter et Elliott le dragon (Pete’s dragon)

Aventure, fantastique et animation - de Don Chaffey - 2h08 - 1977
Peter, un orphelin de neuf ans, vient de quitter les Gogans, ses parents adoptifs, qui le martyrisaient. Il ne lui reste qu'un ami... mais quel ami! Un authentique dragon nommé Elliott qui peut à volonté se rendre invisible. Leur arrivée à Passamaquoddy, en Nouvelle-Angleterre, ne va pas aller sans poser de problèmes car Elliott sème sur sa route une pagaille que l'on a vite fait de mettre sur le compte de Peter! L'enfant se découvre cependant des alliés : Lampie, le gardien du phare, et sa fille Nora, dont le fiancé a disparu en mer... Synopsis de Sens Critique.com
Ce que le film m'a laissé comme souvenir
Je me rappelais surtout de ce dragon qu’on aurait tous aimé avoir petit (et encore maintenant haha), qui peut se rendre invisible, un peu maladroit et qui est trop mignon quand il chante (...boo bop bopbop bop… ♪ ). Et ensuite mon cerveau n’avait pas retenu l’histoire en détail mais juste des éléments : des chansons, un phare, des méchants crasseux et un petit garçon en salopette. Mais cela m'était suffisant pour que je considère à l'époque ce film comme un truc génial.
Ce que j'en ai pensé en le revoyant
J’ai revu ce film il y a quelques jours et malgré tout, il date de 1977 ce petit et hélas ça se ressent. Il n’a pas forcément très bien vieilli, l’histoire est vraiment simple, les dialogues (et surtout les chansons) sont monstrueusement cul-cul la praline. On dirait presque une pièce de théâtre à la manière dont c’est joué. Au final c’est un film qui révèle très peu de subtilité, un enfant le comprend parfaitement, il n’y a pas de double-sens et de clin d’œil. Mais il n’empêche que ce dragon reste vraiment trop chou et que pour l’époque, intégrer une animation dans un film, c’était une prouesse !
Signé Moustache, la casserole à moustache
Le voyage de Chihiro (Spirited away)

Animation , Aventure , Fantastique - de Hayao Miyazaki - 2h05 - 2001 (avril 2002 en France)
Chihiro, dix ans, a tout d'une petite fille capricieuse. Elle s'apprête à emménager avec ses parents dans une nouvelle demeure. Sur la route, la petite famille se retrouve face à un immense bâtiment rouge au centre duquel s'ouvre un long tunnel. De l'autre côté du passage se dresse une ville fantôme. Les parents découvrent dans un restaurant désert de nombreux mets succulents et ne tardent pas à se jeter dessus. Ils se retrouvent alors transformés en cochons. Prise de panique, Chihiro s'enfuit et se dématérialise progressivement. L'énigmatique Haku se charge de lui expliquer le fonctionnement de l'univers dans lequel elle vient de pénétrer. Pour sauver ses parents, la fillette va devoir faire face à la terrible sorcière Yubaba, qui arbore les traits d'une harpie méphistophélique.
Synopsis d’Allociné

Ce que le film m'a laissé comme souvenir
A l’époque, malgré mes 9 ans, je crois que je n’avais pas vraiment capté l’histoire..! Ou en tout cas, ce n’est pas cela qui m’a marqué. Le souvenir que ça m’a laissé, ce sont tous ces monstres, surtout le fantôme noir avec un masque, qui m’a fait faire des cauchemars, moi qui n’en faisait jamais habituellement... Peut-être que le fait que l’héroïne avait environ le même âge que moi à l’époque m’a fait m'identifier à elle (trop) facilement, en tout cas j’en ai gardé un souvenir assez sombre ! (et quand je vois “à partir de 3 ans” sur Allociné, je me dis que j’étais peut être simplement une trouillarde en fait)
Ce que j'en ai pensé en le revoyant
L’univers de Miyazaki est toujours aussi magique, j’adore ! Malgré ses 13 ans, ce film n’a pas pris une ride, et se regarde encore très bien aujourd’hui ! Bien qu’il soit tout d’abord destiné aux enfants, le scénario est suffisamment abouti et complet pour qu’on puisse encore le regarder étant adulte sans s’ennuyer ! En résumé, un très bon film de Miyazaki (même si ce n’est pas mon préféré), que je n’ai su apprécier qu’une fois un peu plus grande !

Signé Marie, la casserole cabossée
Voilaaaa et vous? Quel souvenir avez vous de vos films d'enfance?

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1 commentaires

  1. Le voyage de Chihiro aurait été un film qui m'aurait traumatisée petite. Heureusement, je l'ai vu tard et que je n'en garde pas un mauvais souvenir ! :)

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