Hello bande de joyeux lurons !!
Il y a quelques semaines j'ai demandé aux membres qui étaient motivé(e)s de présenter leur film "feel-good" et de faire une mini critique dessus. Un film "feel-good" est un film qui nous permet de nous changer les idées pendant plus d'une heure. Alors certes, on peut pleurer durant le film, mais si une fois terminé il nous a remis le moral d'aplomb, c'est que sa mission est remplie ! Alors rien que pour vous, une petite sélection de "feel good movie".
Et je remercie une dernière fois les membres qui ont joué le jeu !
MAMMA MIA! (2008) - présenté par Relangs
Synopsis : C'est en 1999, sur la ravissante île grecque de Kalokairi que l'aventure romantique commence, dans un hôtel méditerranéen isolé, la villa Donna, tenu par Donna, sa fille Sophie et le fiancé de Sophie, Sky. Juste à temps pour son mariage prochain, Sophie poste nerveusement trois invitations destinées à trois hommes bien différents dont elle pense que l'un d'eux est son père. De trois points du globe, trois hommes s'apprêtent à retourner sur l'île - et vers la femme - qui les avait enchantés 20 ans auparavant.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=ggrx8W0B5Fg
Un classique me direz-vous. Ça pour un feel good movie, c'en est un. Croyez le ou non, je me suis décidée à regarder ce film il y a de ça quelques mois seulement, et je n'ai pas regretté. Commençons par le casting. Retrouver Meryl Streep, Pierce Brosman, Colin Firth et Amanda Seyfried dans le même film, y'a pas à dire, ça fait plaisir. Meryl Streep est éblouissante tout au long du film, mais le plus appréciable est, il ne faut pas se mentir, les chansons d'ABBA. Ne me dites pas que je suis la seule à adorer mettre du ABBA chez moi dès le matin le volume au maximum, je ne vous croirais pas.
Tout est parfait : les voix des acteurs, les danses, le décor paradisiaque, l'ambiance festive... On dirait (et je pense que c'est le cas) que les acteurs sont ravis de faire ce film et ça se ressent directement chez nous, les spectateurs.
Bien sûr, ce n'est pas le film du siècle, et oui c'est un peu niais, mais c'est un guilty pleasure à regarder avec légèreté, qui nous fait bien rire et nous fait du bien. Roland vous conseille Mamma Mia! pour raviver vos soirées d'été moroses.
INTOUCHABLES (2011) - présenté par Moustache
Synopsis : A la suite d'un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison.. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement... Deux univers vont se téléscoper, s'apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu'inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra... Intouchables.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=cXu2MhWYUuE
Je crois que c’est un peu THE film français à l’heure d’aujourd’hui, celui que toutes les générations ont su apprécier (aussi bien ma petite cousine que ma grand-mère pour dire). Il sait être touchant et très drôle à la fois (et puis le rire communicatif d’Omar Sy quoi). L’histoire (vraie) est tellement bien racontée grâce au jeu d'acteur et à la musique qu’on se laisse prendre. Ça me remonte toujours le moral de voir ce film, parce que malgré toutes les merdes qui peuvent arriver dans la vie, il se passera toujours des belles choses et des belles rencontres.
VAMPIRE EN TOUTE INTIMITÉ (2014) - présenté par Aves
synopsis : Comment fait-on quand on est vampires depuis des siècles et qu’on doit discrètement vivre en coloc en 2015 dans la banlieue de Limoges ? C’est ce que nous propose de découvrir une équipe de documentaire, en partageant l’intimité d’une bande de potes suceurs de sang ! Geoffroy, Miguel, Aymeric et Bernard nous ouvrent les portes de leur cœur et celle de leur quotidien un tout petit peu complexe. Comment organiser les tours de vaisselles sur 5 siècles ? Comment rentrer en boîte de nuit en redingote et chemise à jabot ? La vie éternelle, est-ce vraiment si cool ? Doit-on forcément traiter son esclave comme un esclave ? Un humain peut-il aussi être un ami et pas un diner ? Comment éteindre un pote vampire qui a pris feu sans extincteur ? Comment dévorer une fille sans lui faire passer une trop mauvaise soirée quand même ? Comment se retenir de casser la figure à JC, apprenti vampire super sympa mais super pas discret ?Autant de questions auxquelles ils n’ont pas forcément les bonnes réponses !
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=IAZEWtyhpes
Ce film me redonne toujours le sourire car c'est pile poil mon type d'humour : débile et ridicule ! Le film tourne en dérision un truc que j'aime moyen : la légende du vampire, chaque personnage représente une version de la légende, de la plus ancienne (nosfératu) à la plus récente (le jeune adulte transformé ou le vampire glamour). Mais le film se fou aussi de la gueule des loup-garoux ! Leur confrontation est à mourir de rire tellement c'est pathétique, voir une légende si glamourisée être autant tournée en dérision, c'est "priceless", prend en de la graine Twilight !
La grande force de ce film c'est aussi ses personnages attachants. Les film d'humour ont souvent un truc qui coince pour moi : je ne ressent rien pour les personnages. Ici je trouve que ce n'est pas le cas, au contraire ! Le film ne se moque pas d'eux, ce qui permet de rire des situations en aimant les protagonistes (mon pref c'est Aymeric) (il a un sourire crétin et adorable).
Bref, un film drôle mais intelligent, ça me redonne la pèche.
Par contre même si l'adaptation française c'est bien démerdé avec tout les jeux de mots, aller voir en vostfr : la voix de Stu est insupportable en français et inutilement exagérée.
Kuzco, l'empereur mégalo (2000) - présenté par Fuzzy
Pour les anciens, Fuzzy c'était ça :
C’est donc logique si je parle ici de Kuzco. En résumé l’empereur Kuzco, égoïste est super narcissique, décide de bâtir sa nouvelle résidence sur une colline ou se trouve un charmant petit village. Sa conseillère Yzma convoite sa place et décide de l’empoisonner mais elle laisse le sale boulot à Kronk. Ce dernier confond le poison avec l’extrait de lama. Faut dire aussi que c’était mal étiqueté…
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=f9Sb738xnas
Ce film est sorti en 2001 et il me suit depuis tout ce temps. Il a fait partie des 2-3 VHS que je regardais en boucle quand j’étais petite. Puis au lycée on plaçait souvent des références dans les discussions et, il faut le dire, il a fini quelques-unes de nos soirées, m’a fait remporter ou perdre quelques paris, a clos les débats du meilleur Disney surtout parce qu’on ne cherchait pas à écouter les arguments des autres. =P
- Nan mais le roi lion, tout le monde connais le roi lion, c’est mythique !
- Cherche pas, kuzco c’est le meilleur.
J’ai beau l’avoir regardé des dizaines de fois, je découvre encore des détails dans les dessins (surtout des lamas cachés), et le dernier truc que j’ai surpris c’est le client du restau qui mate le boule de kuzco qui s’était déguisé en madame: *NNAAAANNN ils ont osés ?!*.
Même si ce film est génial, tout le monde n’est pas de cet avis : le PDG de Disney de l’époque qui est sans aucun doute un mec pas drôle déclare le détester et limite le budget com’. De plus, selon allociné, certains détracteurs du film le considèrent encore aujourd’hui comme la première page d’une période de disette créative aux studios Disney, et comme le point final de l’âge d’or des années 90. Il se démarque en effet des autres de son époque par une quasi absence de chansons remplacées par de l’humour et des répliques de choc, voilà !
En bonus, la recette des gougères aux épinards de Kronk Ici : http://www.madmoizelle.com/gougeres-epinards-kronk-254789
Parce que Kuzco ça commence comme ça :
Et ça finit comme ça :
GOOD MORNING ENGLAND (2009) - Présenté par Sourpepper
Synopsis : En 1966, le rock explose dans le monde, et notamment au Royaume-Uni. Pourtant, la BBC diffuse moins de 45 minutes quotidiennes de ce nouveau son. Radio Rock, une radio pirate, diffuse ses programmes depuis un bateau naviguant dans les eaux internationales de la mer du Nord, au large de la côte anglaise. Le gouvernement britannique est bien décidé à réduire ces voix dissidentes au silence, mais ces incroyables disc jockeys ne comptent pas se laisser faire. Quand ils occupent l'antenne avec du sexe, de la drogue et du rock'n'roll, près d'un Anglais sur deux est à l'écoute. Ce film n'est pas une histoire vraie, mais presque puis qu'il est largement basé sur l'histoire de Radio Caroline.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=rpNb0bIoLqs
Good Morning England (The Boat that rocked pour son titre en vo), a été un échec lors de sa sortie. Ce qui est bien triste car il ne le méritait pas. Mais comme je dis souvent, "les vrais savent". ;)
La grande force de cette comédie nostalgique n'est pas son histoire, mais plutôt sa galerie de personnages, son humour brittish et bien entendu sa bande son ! The Kinks, Bowie, Hendrix, les Stones, The Who... un vrai régal pour les oreilles et à écouter sans modération.
Le film bénéficie d'une ambiance très immersive et on se retrouve vite projeté dans un quotidien complètement déjanté. On vit avec l'équipage, on s'attache à ces personnages tous très hauts en couleurs et surtout on rit avec eux. En effet, le film regorge de blagues et de situations cocasses toutes les unes plus drôles que les autres. Le film bénéficie aussi d'un casting excellent où l'on retrouve notamment Phillip Seymour Hoffman, Bill Nighty ou encore Gemma Aterton.
Laissez vous donc enivrer par le vent de liberté que souffle Good Morning England ! C'est un film léger, frais et énergique que je recommande à tous. Un vrai anti-dépresseur !
- 15:30:00
- 3 Comments
Gregory Crewdson est un photographe américain qui ne travaille pas comme tout le monde. Il pense et élabore chacune de ses photos comme des scènes de cinéma et le rendu est assez étonnant (« Et Thonon alors ? » *fuit*). Roi de la mise en scène, il orchestre des « moments » et plus particulièrement « des instants de solitude captée au moment de leur plus grande intensité » comme il le dit si bien. Il en résulte des photos mystérieuses et troublantes dont on essaye de deviner le pourquoi du comment.
Mais avant de s’intéresser à la photographie, j’ai une petite anecdote pour prouver que, comme sur Imagine, souvent les artistes ont de multiples talents. Ici, c’est en musique que Crewdson a commencé dans son lycée à Brooklyn. Comme beaucoup d’adolescent de son âge, il fit parti d’un petit groupe de rock « The Speedie » (González? /PAN/). Alors qu’il est âgé de 17 ans (en 1979), la petite rock-band sort « Let Me Take Your Photo » qui sera plus tard réutilisé pour un spot de pub d’une imprimante HP (en 2005 quand même hein, soit 26 plus tard quoi !). Je vous laisse admirer ce tube qui vous fait retourner quelques années en arrière.
Hélas, il ne fera pas carrière de guitariste et préférera se lancer dans les études de photographie à l’université d'État de New York en 1985 et obtiendra sa maîtrise des Beaux-arts de l’Université de Yale en 1988. Il commencera aussi à enseigner à l’université en 1993 en parallèle de ses travaux personnels.
Il l’a d’abord commencé en travaillant seul dans son studio, notamment avec des maquettes, insectes et animaux naturalisés, produisant ainsi une série de cliché sous le nom « Natural Wonder » (1992-1997). Je ne vous cache pas que ce ne sont pas mes photos préférées, mais j’admire quand même la technique. Ca ressemble à des natures mortes… et il y a souvent des bêtes mortes dedans d’ailleurs. Mais j’aurai quand même appris que ce genre de photo est appelé diorama*.
*Le diorama est un système de présentation par mise en situation ou mise en scène d'un modèle d'exposition, le faisant apparaître dans son environnement habituel. C'est un mode de reconstitution d'une scène (historique, naturaliste, géologique... voire religieuse) en volume Merci WIKI :B
Voilà, vous pouvez me remercier de vous avoir appris un mot (ou pas, je suis peut-être la seule ignare dans les parages).
Il a ensuite pris de la hauteur pour produire de nouveaux clichés sous le nom de « Hover » (1996-1997). Du haut de sa nacelle (ça devait être le tip top du hype à l’époque :B), il photographie une petite ville du Massachusetts (au risque de passer pour un électricien voyeur). Le voisinage semble paisible mais lorsque l’on regarde plus attentivement, on y voit des scènes étranges, comme un ours errant ayant renversé des poubelles regardant un policier statique, avec une sorte de chemin tracé entre les deux protagonistes.
Puis vint la série « Twilight », en 4 tomes : Fascination, Tentation, Hésitation, Révélation. Vous y avez cru hein ? Désolé de vous décevoir, mais rien à voir avec Bella et ses affaires de cœur (enfin qui sait … les photos sont libres d’interprétations après tout). Soit, de 1998 à 2002, il est resté dans l’esprit de sa série précédente sauf que là, il a sorti l’artillerie et se paye une équipe de production, rien que ça. Bon quand on voit le résultat, on se dit que c’était plutôt bien joué. Mais au final, le budget et le temps passé pour chaque photo est assez faramineux.
Ce que je me suis demandé quand même, c’est comment il s’y prend vraiment, pour faire sa photo de A à Z ? Et pour répondre à ma question, les vidéos
Youtube m’ont fort aidé haha.
D’abord, il fait du repérage en solitaire, en conduisant dans les villes du coin. Certains lieux l’interpelle (des endroits ordinaires, une rue, une maison...etc.) et germe alors une idée, une scène. Pour justifier ses inspirations, il raconte que, fils d’un psychanalyste, il écoutait les conversations de son père avec ses patients en collant l’oreille sur le plancher. C’est de là que lui viendrai son inspiration principale.
« Les psychiatres ont une sorte de distance par rapport au monde, mais en même temps, ils ont aussi une sorte d'empathie. Ce que j'ai adopté de lui, c’est cette combinaison entre distance et intimité. »
Il puise aussi son inspiration dans la peinture (Edward Hopper), dans la photographie (Jeff Wall), dans la littérature (Stephen King), et dans les films d’horreur et de science- fiction (Steven Spielberg, David Lynch, Wes Anderson).
Si vous voulez en savoir un peu plus sur sa démarche artistique, j’ai bien aimé cette interview écrite (c’est en anglais par contre) d’American Photo : http://www.americanphotomag.com/interview-gregory-crewdson-mystery-everyday-life?image=11
Une fois mis sur papier à l’écrit ou en dessin, il sort les grands moyens ; une équipe de tournage, des acteurs, des décors entiers parfois, des éclairages et autres matériels de cinéma, pour obtenir l’image qu’il a en tête. Il va jusqu’à sortir les tuyaux d’arrosage pour mouiller le sol d’une scène, créer du brouillard ou même un incendie. Tout est question de détail, et c’est pour cela qu’il travaille d’ailleurs à la chambre Sinar 20×25 qui dispose d’un très grand capteur utile pour imprimer de très grands tirages ensuite. Chaque objet est choisi et placé tout comme la posture et le regard des acteurs. Il prend plusieurs clichés de la scène en bougeant des petits détails à chaque fois et il combine le tout en post-production pour atteindre la photographie finale et parfaite.
Des photographies de ses productions sont mêmes en vente pour le doux prix de $5,000 au Gagosian Shop.
Les médias commencent alors à s’intéresser de plus près à lui et en 2002, le New York Times Magazine lui commande une série de photo. Accompagné de grandes actrices (Julianne Moore, Gwyneth Paltrow et Tilda Swinton), Gregory Crewdson réalise un portfolio de 12 clichés sous le nom de « Dream House ».
Et toujours dans le même esprit, il développera une série de vingt photos sous le nom de « Beneath the Roses » (2003-2008).
En 2009, il s’est lancé dans un projet un peu différent disant vouloir retrouver un peu de simplicité. Adieux les acteurs et l’équipe cinématographique, ici il a changé de point de vue pour créer « Sanctuary ». Au lieu d’obtenir des photos dignes d’un film, il choisit les films comme sujet en capturant ses clichés dans les studios Cinecittà près de Rome.
Aujourd’hui, ses travaux les plus récents se concentrent dans sa série « Cathedral of the Pines » (2013-2014). Trente et une photos qui reprennent un peu l’esprit de « Twilight » et « Beaneath the Roses », mais dans un cadre différent ; forestier et enneigé.
Personnellement, je trouve ses photos assez impressionnantes et captivantes. On se plonge dedans et on les regarde avec attention pour essayer de
comprendre comment on en est arrivé là. Tout est très net, ça ressemblerai presque à un photomontage tellement tout est parfait et pourtant, c’est une
photo savamment orchestrée. J’aime bien le côté sombre qui se dégage des clichés aussi, on dirait qu’il cherche à montrer la « réalité », ce qui se cache
derrière le masque de chacun.
L’ambiance qui se dégage des photos m’a rappelé la série Bates Motel. Bien que je parle sans vraiment connaître, je n’ai regardé que le 1 er épisode mais en termes de glauquitude (ouai j’aime inventer des mots), de lumières et de personnage mystérieux ça colle assez bien.
Et si certains connaissent aussi, il a aussi illustré une saison de la série Six Feet Under avec cette photo :
Alors, qu’en pensez-vous ?
Gregory Crewdson, Untitled (Twin Beds) 'Beneath the Roses' |
Mais avant de s’intéresser à la photographie, j’ai une petite anecdote pour prouver que, comme sur Imagine, souvent les artistes ont de multiples talents. Ici, c’est en musique que Crewdson a commencé dans son lycée à Brooklyn. Comme beaucoup d’adolescent de son âge, il fit parti d’un petit groupe de rock « The Speedie » (González? /PAN/). Alors qu’il est âgé de 17 ans (en 1979), la petite rock-band sort « Let Me Take Your Photo » qui sera plus tard réutilisé pour un spot de pub d’une imprimante HP (en 2005 quand même hein, soit 26 plus tard quoi !). Je vous laisse admirer ce tube qui vous fait retourner quelques années en arrière.
Hélas, il ne fera pas carrière de guitariste et préférera se lancer dans les études de photographie à l’université d'État de New York en 1985 et obtiendra sa maîtrise des Beaux-arts de l’Université de Yale en 1988. Il commencera aussi à enseigner à l’université en 1993 en parallèle de ses travaux personnels.
Les débuts de Crewdson, pour sa série Natural Wonder. |
Gregory Crewdson, 1995, Untitled, ‘Natural Wonder’ |
Autres photos extraites de la série ‘Natural Wonder’ |
*Le diorama est un système de présentation par mise en situation ou mise en scène d'un modèle d'exposition, le faisant apparaître dans son environnement habituel. C'est un mode de reconstitution d'une scène (historique, naturaliste, géologique... voire religieuse) en volume Merci WIKI :B
Voilà, vous pouvez me remercier de vous avoir appris un mot (ou pas, je suis peut-être la seule ignare dans les parages).
KOUKOU C MWA ! S-W-A-G ! |
Gregory Crewdson, Untitled, ‘Hover’ |
Autres photos extraites de sa série ‘Hover’ |
Gregory Crewdson, Untitled, ‘Twilight’ |
Autres photos extraites de sa série ‘Twilight’ |
D’abord, il fait du repérage en solitaire, en conduisant dans les villes du coin. Certains lieux l’interpelle (des endroits ordinaires, une rue, une maison...etc.) et germe alors une idée, une scène. Pour justifier ses inspirations, il raconte que, fils d’un psychanalyste, il écoutait les conversations de son père avec ses patients en collant l’oreille sur le plancher. C’est de là que lui viendrai son inspiration principale.
Dans une interview, il confie que cette photo serait inspirée de lui écoutant au plancher. |
Il puise aussi son inspiration dans la peinture (Edward Hopper), dans la photographie (Jeff Wall), dans la littérature (Stephen King), et dans les films d’horreur et de science- fiction (Steven Spielberg, David Lynch, Wes Anderson).
Si vous voulez en savoir un peu plus sur sa démarche artistique, j’ai bien aimé cette interview écrite (c’est en anglais par contre) d’American Photo : http://www.americanphotomag.com/interview-gregory-crewdson-mystery-everyday-life?image=11
Images extraites de la vidéo de Reserve Chanel : https://www.youtube.com/watch?v=S7CvoTtus34 |
Une photo prise lors d’une production, on peut voir les moyens énormes qui sont employés. |
Les médias commencent alors à s’intéresser de plus près à lui et en 2002, le New York Times Magazine lui commande une série de photo. Accompagné de grandes actrices (Julianne Moore, Gwyneth Paltrow et Tilda Swinton), Gregory Crewdson réalise un portfolio de 12 clichés sous le nom de « Dream House ».
Les photos de la série ‘Dream House’ |
Gregory Crewdson, Untitled, ‘Beneath the roses’ |
Autres photos extraites de sa série ‘Beneath the roses’ |
Gregory Crewdson, Untitled, ‘Sanctuary’ |
Autres photos extraites de sa série ‘Sanctuary’ |
Gregory Crewdson, Untitled (The Haircut), ‘Cathedral of the pines’ |
Autres photos extraites de sa série ‘Cathedral of the pines’ |
L’ambiance qui se dégage des photos m’a rappelé la série Bates Motel. Bien que je parle sans vraiment connaître, je n’ai regardé que le 1 er épisode mais en termes de glauquitude (ouai j’aime inventer des mots), de lumières et de personnage mystérieux ça colle assez bien.
Et si certains connaissent aussi, il a aussi illustré une saison de la série Six Feet Under avec cette photo :
Alors, qu’en pensez-vous ?
- 10:32:00
- 2 Comments
Court synopsis : « Jessica Jones, souffrant de stress post-traumatique à la suite d'une confrontation avec Kilgrave, a remisé ses envies d'être une super-héroïne au placard afin d'ouvrir une agence de détective. Mais lors d'une nouvelle enquête, ses anciens démons vont resurgir. »
J’ai voulu commencer Jessica Jones en rentrant d’une soirée arrosée à une heure du matin. Autant vous dire que c’était une très mauvaise idée, puisque je me suis mise à ronfler dès la dixième minute de l’épisode. Enfin, je savais que c’était lié à mon manque de sommeil, pas au potentiel de la série. J’ai bien fait de retenter ma chance.
Jessica Jones, pour les non initiés, est une série américaine diffusée sur Netflix (mais vous pouvez la trouver sur d’autres sites sans problème). Elle est produite notamment par Marvel Television et vous pouvez retrouver son personnage dans les comics. Cependant, oubliez l’image des Avengers, héros indestructibles qui sauvent la planète mais toujours en gardant une petite blague sous la main pour détendre l’atmosphère. Non pas que je n’apprécie pas les Avengers, mais l’univers de Jessica Jones est différent : Le personnage, interprété par Krysten Ritter, représente tout le contraire. Néanmoins, vous retrouverez tout de même des références à l’univers de Marvel qui nous font toujours sourire.
Même si Jessica Jones possède des « aptitudes », cela ne lui donne pas forcément l’envie d’être une héroine. Elle est brute verbalement, se fout de tout, boit (beaucoup), porte toujours le même jean et obtient très souvent ce qu’elle veut. Mais qui est Jessica Jones ? Au début, c’est une détective privée qui s’occupe de prendre en flag des maris qui trompent leur femme et inversement. Son histoire à elle, on la découvre au fur et à mesure des épisodes. Le début de la série est assez énigmatique concernant ce personnage, ce qui bien sûr nous donne envie de regarder les épisodes suivants. Grâce aux nombreux flashbacks, on découvre rapidement qu’elle a un passé douloureux avec un certain « Kilgrave », interprété par David Tennant *fangirl*.
Moi dès que je vois David Tennant à l’écran
Justement, le visage de Kilgrave est seulement dévoilé après quelques épisodes. Le mystère est entretenu, on apprend au fur et à mesure ce qu’il fait, en même temps qu’on apprend ce qu’il est arrivé à Jessica. Quels sont ses « dons », comment il s’en sert, sa personnalité…Ses actes sont proches du harcèlement, C’EST UN PSYCOPATHE QUAND ON Y PENSE et pourtant, bien qu’il soit vraiment démoniaque sur bien des aspects, Kilgrave est attachant. Il m’est même arrivé à un épisode de l’apprécier et de me demander si au fond il était si méchant que ça (les scènes dans la maison pour ceux qui connaissent). David Tennant incarne à merveille son personnage, tout comme les autres acteurs de la série, je ne vois aucune erreur de casting.
L’histoire est véritablement bien construite, les personnages secondaires de Luke, Trish, Malcolm et Simpson ne sont pas seulement l’arrière-plan de la série, ils nous conduisent formidablement à la suite de la série, la saison 2 qui est actuellement en production. Luke va d’ailleurs avoir sa propre série Netflix, et Marvel réalise également des crossovers avec la série Daredevil, un univers commun à celui de Jessica Jones. Netflix va aussi créer une mini-série appelée The Defenders, avec les personnages de Daredevil, Luke Cage, Jessica Jones et Iron Fist (voilà une bonne raison de vous abonner à Netflix, je vous jure).
J’ai également adoré les prises de vues, différentes des films Marvel habituels. L’ambiance recréée dans la série est absolument géniale, les couleurs, l’atmosphère dégagée est tout à fait mystérieuse comme les personnages principaux qui se dévoilent petit à petit. Même le générique lui-même nous intrigue, le travail graphique est impressionnant et la musique est à la fois énigmatique et dynamique.
Vous l’aurez compris, j’ai adoré cette série. J’espère avoir convaincu certains de la regarder, vous manqueriez quelque chose ! J’ai évité de vous spoiler complètement la série, ça gacherait le plaisir. Regardez la. Regardez la. Vous pourrez toujours dire :
Je suis actuellement dans la première saison de Daredevil et je suis sur le point d’attaquer sense 8, que j’ai hâte de découvrir (+ GOT OMG)
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TVSHOW TIME
Je vais maintenant vous présenter l’application TVShow Time, une application que vous pouvez retrouver sur tous les téléphones intelligents (comme dirait Pépé), App store et Android (faudra vérifier pour Windows Phone je suis pas sûre). Sinon ils ont un site : https://www.tvshowtime.com/ , mais croyez-moi l’application est nettement plus pratique.
TVShow Time, qu’est-ce que c’est ?
Pour faire bref, c’est un calendrier interactif regroupant toutes les séries du monde (j’exagère un peu mais ils en ont un paquet). En gros, si comme moi vous regardez beaucoup de séries, ou que vous voulez en regarder pleins et que vous ne savez plus où vous en êtes dans les saisons, dans les sorties etc, téléchargez la.
Cette application va vous permettre dans un premier temps d’enregistrer toutes les séries que vous regardez sur votre profil. Ensuite vous indiquez par série, quelle(s) saison(s) et quel(s) épisode(s) vous avez regardé, cela vous permet de ne pas vous perdre. Si vous avez regardé toutes les saisons d’une série et que la saison suivante est en production, l’application va vous indiquer dans combien de jours elle sort.
TVShow Time est une vraie communauté, chaque série, chaque saison, chaque épisode peut être commenté, la partie commentaire est d’ailleurs ma préférée (c’est un vaste monde de gif et de memes) MAIS ATTENTION AUX SPOILERS : n’allez surtout pas dans la partie commentaire avant d’avoir vu l’épisode en question, je vous aurai prévenu. Dans les sections commentaires, vous pourrez vous-mêmes créer des gifs et des memes, ce qui m'amuse beaucoup car je suis encore une enfant.
Il existe également un onglet qui m’intéresse moins mais qui peut potentiellement vous intéresser : l’onglet « Boutique », où l’application vous propose tous les objets/figurines/jeux/vêtements (…) que vous pouvez retrouver dans vos séries préférées.
Petite anecdote : l’application calcule sur votre profil le nombre d’heures/jours/mois (en fonction de votre niveau de geekitude) que vous avez passé à regarder des séries : mon score est de 1 mois, 14 jours et 10 heures. Je suis encore une petite joueuse mais c’est là que tu te rends compte que tu fais pas grand-chose de ta vie.
N’hésitez pas à commenter votre pseudo en commentaire si vous êtes déjà dessus ou si je vous ai convaincu !
La casserole de pâtes, AKA Relangs
- 08:21:00
- 3 Comments
Bien le bonjour tout le monde,
Ceci n'est pas un vrai article, mais juste un petit message pour vous dire qu'après avoir hésité à changer le nom du blog, nous allons pour l'instant rester avec le Gang de Casseroles. On a eu pas mal de propositions mais rien de suffisamment convaincant pour avoir l'envie de changer finalement.
Mais ce n'est pas parce que le nom ne change pas, que le design ne doit pas changer. Comme vous pouvez le constater on a déjà changé les couleurs, bon c'est encore très très brouillon, mais viendront ensuite des illustrations et un codage un peu plus poussé.
Et aussi, depuis peu Relangs et Carotte ont rejoint le gang. On espère pouvoir vous écrire plein d'articles trop géniaux ! Mais déjà, grace à Relangs, nous avons déjà amelioré un peu l'ergonomie du blog grâce au tri des articles par rubrique (Tendance, Musique, Films, Arts...etc). Bref ne soyez pas trop regardant sur le design en attendant et à bientôt !
Ceci n'est pas un vrai article, mais juste un petit message pour vous dire qu'après avoir hésité à changer le nom du blog, nous allons pour l'instant rester avec le Gang de Casseroles. On a eu pas mal de propositions mais rien de suffisamment convaincant pour avoir l'envie de changer finalement.
Mais ce n'est pas parce que le nom ne change pas, que le design ne doit pas changer. Comme vous pouvez le constater on a déjà changé les couleurs, bon c'est encore très très brouillon, mais viendront ensuite des illustrations et un codage un peu plus poussé.
L'ancien design, rose bien pétant et petit fond à carreau (très kitsch quoi!) |
- 14:00:00
- 0 Comments
De jeunes insouciants, une maison isolée, des mômes possédés, des vampires assoiffés, une lumière lugubre, des voyeurs pervers, des chirurgiens psychopathes, des grincements de porte, des tueurs en séries, des gens découpés en morceaux, quelques poches de sang… Ça donne envie n’est-ce pas ? Les films/jeux/livres d’horreurs auront toujours leurs partisans et leurs opposants. J’ai mené l’enquête sur Imagine…
Pendant que certains préfèrent se taire sur le sujet ; « pas trop mon truc les films/livres d'horreur. Je préfère le fantastique », déclare Sourpepper. D’autres, témoignent : « Je n'ai jamais vraiment apprécié le genre horreur, je crains les screamers dans la moindre vidéo qu'on m'envoie et qui me semble suspecte. » nous dit Galika.
Je me permets de couper la parole (malpolie que je suis) pour définir ce qu’est un screamer parce que je n’avais jamais vraiment entendu le terme auparavant. C’est lorsque qu’un personnage effrayant apparait soudainement, accompagné d'un bruit strident, le tout en plein écran et si ça remue, c'est mieux.
Galika : « Je pense qu'en fait c'est vraiment le genre de film/récit qui se partage à plusieurs, comme les histoires d'horreur en soirée ou pendant halloween, les trains fantômes… C'est marrant de voir la réaction des autres et de se soutenir dans la peur, tout seul ça n'a plus trop d'intérêt. »
On a tendance à penser uniquement aux films d’horreur mais il existe des dérivés tels que les jeux vidéo. Etre acteur de la scène peut souvent faire plus peur qu’un banal film où l'on est que spectateur.
Galika : « Mon frère et moi avions trouvé un petit jeu d'horreur sur émulateur (Clock Tower sur SNES). On jouait une jeune fille orpheline, adoptée par une étrange femme avec plusieurs de ces camarades. Tous se retrouvant dans une maison glauque (un manoir, bref le cliché), livrés à eux-mêmes et poursuivit par un psychopathe avec une cisaille. Ce simple jeu me filait les chocottes. Pourtant, j'ai vu des médias où l'horreur était plus visuelle (sang, scène gore, monstre) pour autant l'horreur suggérée me faisait encore plus peur que celle explicite. Ce jeu avait beau être une bouillie de pixels, l'angoisse et le stress qu'il créé était purement accentué par mon imagination. Mon frère s'amusait d'ailleurs à activer l'accélération de l'émulateur dans les phases de danger, ce qui avait pour effet de me faire lâcher la manette comme pour me déresponsabiliser du sort de la pauvre orpheline. »
Et puis après le visionnage, cela a beau être terminé, certains passages restent gravés dans nos petits cerveaux à tout jamais. Dans la boîte crânienne de Galika on trouve donc ceci :
« Les pires scènes que je garde en mémoire du jeu :
- Dans la salle de musique, lorsque l'on joue trois notes de piano, le psychopathe fait dépasser sa tête d'une dalle du plafond et s'en va aussitôt.
- Dans une pièce, il y a une cage à oiseau, une perruche ou un perroquet, si on le libère, il vole en rond dans la salle en disant ‘I will kill you’ et au bout du 100eme tour il se jette sur la pauvre fille pour la tuer. »
Pour ma part, les trucs qui me restent toujours en mémoire ce sont les trucs gores (même si on sait pertinemment que ce n’est que du Ketchup) ou les scènes de viol. Bref, je n’aime gère tout ce qui fait peur de manière générale (chochotte power). Mais à côté de ça, on trouve l’extrême opposée, Pheyleen, qui déclare pleine d’entrain et de joie :
« J'adore les films d'horreur, j'en regarde depuis mes 8 ans au moins... Avant, j'étais fan des films de psychopathes (Mickael Mayers dans Halloween, surtout !) puis j'ai apprécié un peu les films gores (Hostels...) mais j'ai vite décroché, ça me rappelle les horreurs du monde réel que se font subir les Hommes entre eux, et à toute autre forme de vie... En revanche, je suis toujours aussi fan des films d'entités et de démons (Sinister, Annabelle, The Lazarus Effect...) et de ZOMBIES !!!!!!!! (J'en ai vu tellement, mais ils portent tous les mêmes noms... c'est un peu pénible d'ailleurs, parce qu'on ne sait plus lesquels on a vu ou pas) ainsi que tous les films post-apocalyptiques (type Resident Evil). »
Et pour ceux qui auraient du mal à comprendre les amateurs de films d’horreur, Fuzzy Print, qui a préféré ne prendre aucun parti, nous a déniché une vidéo de la chaîne Youtube Les Questions Cons : Pourquoi aime-t-on se faire peur ?
Fuzzy : « Pour résumer, on aimerait se faire peur car nous décidons du quand et du comment et ne ressentons alors pas le danger immédiat. »
Et pour ceux qui ne seraient pas encore séduit par le genre horreur, Fuzzy Print notre scientifique/diététicienne en herbe à une bonne nouvelle à vous annoncer :
« Plus de régimes strictes ni de sport, je vous propose une nouvelle solution révolutionnaire : un bon film d’horreur. En effet, une étude a été menée par Richard Mackenziede de l’université de Westminster. Il a testé l’influence de 10 films d’horreur sur le rythme cardiaque et la fréquence respiratoire et ainsi calculé la dépense énergétique. Une heure et demie de film bien flippant ferait perdre autant de calories qu’une ballade d’une demi-heure en vélo. Sur le podium des films les plus calorivore, on retrouve en première place Shining avec 184 calories éliminées suivi des Dents de la mer avec 161 calories environ puis l’Exorciste avec 150 calories.
Comment ça marche et qu’est-ce qu’une calorie?
La star dans l’histoire c’est l’adrénaline ; une petite hormone sécrétée dans le sang en cas de stress ou de peur notamment. Elle permet de mobiliser l’organisme : accélération de la fréquence et du débit cardiaque, dilatation des bronches, afin de faire circuler le plus d’oxygène possible. L’oxygène permet par différents mécanismes de dégrader les sucres pour faire de l’énergie. Pour résumer elle permet la fuite (ou le combat pour les plus téméraires) du danger. Mais pour cela il faut du sucre : soit tu manges du pop-corn pendant le film, soit tu pioches dans les réserves et l’adrénaline est là pour faire le destockage du sucre. Elle est dite hyperglycémiante car le sucre passe dans le sang pour être utilisée donc la glycémie augmente.
1 calorie (cal) = 4,2 Joules énergie nécessaire pour faire augmenter 1 gramme d’eau d’un °C Et 1 calorie (Cal) = 1 kcalorie aussi appelé grande calorie par opposition à la petite calorie. Dans le langage courant quand vous parlez de calorie vous parlez de kilocalorie. »
Vous avez bien retenu j’espère parce qu’il y a interro surprise à la fin.
Je vais maintenant finir sur une note artistique, car n'oublions pas, Imagine c’est avant tout une communauté de joyeux artistes.
C’est un monsieur qui s’appelle Marc Hagan-Guirey, fan de films d’horreur qui a décidé de faire des kirigamis des célèbres maisons de films d’horreur. Si vous avez déjà découpé des flocons en papier, vous avez fait du kirigami, sachez-le. C’est simplement de l’origami avec des ciseaux.
Il a mis en scène ces 13 bâtisses lugubres en papier avec de jolies lumières colorés pour un effet plus que réussi. Place donc, à l’Horrorgami :
C’est une exposition qui date de 2012 déjà, depuis il use toujours du scalpel, pour ceux qui seraient curieux de voir le reste, son site est là : http://paperdandy.co.uk
Il a fait des réalisations autour de Star Wars notamment, je pense que ça va plaire à certaines. Et il a également sorti un livre nommé Horrorgami (comme le nom de son exposition) où il explique comment réaliser 20 kirigamis toujours dans l’ambiance épouvante.
Pour achever cet article, je vous invite à regarder ce petit sketch de Jean Marie Bigard (que d'habitude je n'aime pas tellement, mais là, il y a rien de lourd donc ça passe bien).
Eh voila. Pardoner-moi le retard de publication mais en tout cas je remercie mes collaboratrices pour cet article ! A bientôt !
Pendant que certains préfèrent se taire sur le sujet ; « pas trop mon truc les films/livres d'horreur. Je préfère le fantastique », déclare Sourpepper. D’autres, témoignent : « Je n'ai jamais vraiment apprécié le genre horreur, je crains les screamers dans la moindre vidéo qu'on m'envoie et qui me semble suspecte. » nous dit Galika.
Je me permets de couper la parole (malpolie que je suis) pour définir ce qu’est un screamer parce que je n’avais jamais vraiment entendu le terme auparavant. C’est lorsque qu’un personnage effrayant apparait soudainement, accompagné d'un bruit strident, le tout en plein écran et si ça remue, c'est mieux.
Galika change souvent d'écran d'ordinateur... |
Avec des pop-corns c'est encore mieux |
Galika : « Mon frère et moi avions trouvé un petit jeu d'horreur sur émulateur (Clock Tower sur SNES). On jouait une jeune fille orpheline, adoptée par une étrange femme avec plusieurs de ces camarades. Tous se retrouvant dans une maison glauque (un manoir, bref le cliché), livrés à eux-mêmes et poursuivit par un psychopathe avec une cisaille. Ce simple jeu me filait les chocottes. Pourtant, j'ai vu des médias où l'horreur était plus visuelle (sang, scène gore, monstre) pour autant l'horreur suggérée me faisait encore plus peur que celle explicite. Ce jeu avait beau être une bouillie de pixels, l'angoisse et le stress qu'il créé était purement accentué par mon imagination. Mon frère s'amusait d'ailleurs à activer l'accélération de l'émulateur dans les phases de danger, ce qui avait pour effet de me faire lâcher la manette comme pour me déresponsabiliser du sort de la pauvre orpheline. »
Galika qui se venge, c'est beau l'amour entre frère et soeur. |
« Les pires scènes que je garde en mémoire du jeu :
- Dans la salle de musique, lorsque l'on joue trois notes de piano, le psychopathe fait dépasser sa tête d'une dalle du plafond et s'en va aussitôt.
- Dans une pièce, il y a une cage à oiseau, une perruche ou un perroquet, si on le libère, il vole en rond dans la salle en disant ‘I will kill you’ et au bout du 100eme tour il se jette sur la pauvre fille pour la tuer. »
Pour ma part, les trucs qui me restent toujours en mémoire ce sont les trucs gores (même si on sait pertinemment que ce n’est que du Ketchup) ou les scènes de viol. Bref, je n’aime gère tout ce qui fait peur de manière générale (chochotte power). Mais à côté de ça, on trouve l’extrême opposée, Pheyleen, qui déclare pleine d’entrain et de joie :
« J'adore les films d'horreur, j'en regarde depuis mes 8 ans au moins... Avant, j'étais fan des films de psychopathes (Mickael Mayers dans Halloween, surtout !) puis j'ai apprécié un peu les films gores (Hostels...) mais j'ai vite décroché, ça me rappelle les horreurs du monde réel que se font subir les Hommes entre eux, et à toute autre forme de vie... En revanche, je suis toujours aussi fan des films d'entités et de démons (Sinister, Annabelle, The Lazarus Effect...) et de ZOMBIES !!!!!!!! (J'en ai vu tellement, mais ils portent tous les mêmes noms... c'est un peu pénible d'ailleurs, parce qu'on ne sait plus lesquels on a vu ou pas) ainsi que tous les films post-apocalyptiques (type Resident Evil). »
Et pour ceux qui auraient du mal à comprendre les amateurs de films d’horreur, Fuzzy Print, qui a préféré ne prendre aucun parti, nous a déniché une vidéo de la chaîne Youtube Les Questions Cons : Pourquoi aime-t-on se faire peur ?
Fuzzy : « Pour résumer, on aimerait se faire peur car nous décidons du quand et du comment et ne ressentons alors pas le danger immédiat. »
Et pour ceux qui ne seraient pas encore séduit par le genre horreur, Fuzzy Print notre scientifique/diététicienne en herbe à une bonne nouvelle à vous annoncer :
« Plus de régimes strictes ni de sport, je vous propose une nouvelle solution révolutionnaire : un bon film d’horreur. En effet, une étude a été menée par Richard Mackenziede de l’université de Westminster. Il a testé l’influence de 10 films d’horreur sur le rythme cardiaque et la fréquence respiratoire et ainsi calculé la dépense énergétique. Une heure et demie de film bien flippant ferait perdre autant de calories qu’une ballade d’une demi-heure en vélo. Sur le podium des films les plus calorivore, on retrouve en première place Shining avec 184 calories éliminées suivi des Dents de la mer avec 161 calories environ puis l’Exorciste avec 150 calories.
Comment ça marche et qu’est-ce qu’une calorie?
L'identité secrète de Fuzzy |
1 calorie (cal) = 4,2 Joules énergie nécessaire pour faire augmenter 1 gramme d’eau d’un °C Et 1 calorie (Cal) = 1 kcalorie aussi appelé grande calorie par opposition à la petite calorie. Dans le langage courant quand vous parlez de calorie vous parlez de kilocalorie. »
Vous avez bien retenu j’espère parce qu’il y a interro surprise à la fin.
Je vais maintenant finir sur une note artistique, car n'oublions pas, Imagine c’est avant tout une communauté de joyeux artistes.
C’est un monsieur qui s’appelle Marc Hagan-Guirey, fan de films d’horreur qui a décidé de faire des kirigamis des célèbres maisons de films d’horreur. Si vous avez déjà découpé des flocons en papier, vous avez fait du kirigami, sachez-le. C’est simplement de l’origami avec des ciseaux.
Il a mis en scène ces 13 bâtisses lugubres en papier avec de jolies lumières colorés pour un effet plus que réussi. Place donc, à l’Horrorgami :
Ne vous retournez pas - 1974 |
SOS Fantômes -1984 |
Rosemary's Baby - 1968 |
La Maison du diable - 1963 |
Il a fait des réalisations autour de Star Wars notamment, je pense que ça va plaire à certaines. Et il a également sorti un livre nommé Horrorgami (comme le nom de son exposition) où il explique comment réaliser 20 kirigamis toujours dans l’ambiance épouvante.
Pour achever cet article, je vous invite à regarder ce petit sketch de Jean Marie Bigard (que d'habitude je n'aime pas tellement, mais là, il y a rien de lourd donc ça passe bien).
Eh voila. Pardoner-moi le retard de publication mais en tout cas je remercie mes collaboratrices pour cet article ! A bientôt !
- 14:49:00
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Le Gang
Laisse un commentaire, sinon, le gang te lapide à coup de casseroles. Niark. Nous sommes diaboliques !
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